14 Octobre 2007
Voilà ce que j’écrivais, début des années 70 et je me réjouis, comme beaucoup, de ce prix Nobel attribué à Al GORE et au GIEC.
La situation commence plutôt à s’améliorer en Europe mais elle se détériore gravement en Asie. Les écologistes ont souvent des solutions irréalistes et qui procèdent par interdictions et punitions. Ce n’est pas le cas pour Al Gore et pour le GIEC. C’est heureux car il ne s’agit pas de revenir aux rêves passéistes de certains mais bien d’adapter l’économie, notre façon de vivre et de penser à la 3ème révolution industrielle et à la mondialisation. L’humanité est passée en quarante mille ans de quelques dizaines de milliers de personnes à 6 milliards et la course s’accélère. On comprend que cela nécessite réflexion !....
Verdure saccagée
Paysage effondré
Rivière pleine de cambouis
IMPITOYABLE COURSE AU PROFIT !
Interminables allées de béton
Hommes humiliés transformés en automatons.
Au paradis des promoteurs
Les arbres ne reverdissent que les feuilles du malheur
Et les passants remplissent leurs poumons
De la fumée des gaz de combustion !
La panse rebondie
Le visage bouffi
Léchant son assiette pleine de chimie
Ah ! Il peut être fier, l’homme
Ce génie de la création
Roi de la société de consommation
Trônant au milieu d’un monceau de pacotilles
Et de misères que l’on maquille !
. . . . . . .
Nostalgie…
Quelle insoutenable nostalgie m’étreint le cœur
Au souvenir des herbes sauvages
Et des simples gens de mon village…
PS : Interlude pendant quelques jours le temps d' un circuit en Andalousie....