26 Mars 2015
La situation redoutée par tant de voyageurs est arrivée. Nous sommes sur un bord de route, la nuit, dans un pays dont on ne parle pas la langue. Dans notre petit groupe, il y a une infirmière qui a tout de suite a compris, elle aussi, la gravité de l'accident. Elle maintient la tête d'Annie et lui parle pendant que je cherche de quoi faire une attelle. Je n'arrive pas à faire comprendre au guide ce que je souhaite : "des planches". Je lui demande alors du carton en essayant de lui expliquer par geste, ce que je veux faire. Il va fouiller dans la boutique du commerçant et rapporte un bout de carton que nous attachons autour de la jambe avec des foulards (merci à Evelyne, Annick et Anita pour leur aide !...).
Deuxième étape : trouver un hôpital ! Le guide parle l'hindi et le commerçant parle le tamoul. Il leur est aussi difficile de se comprendre qu'un français et un hongrois par exemple. Enfin, il trouve l'adresse de l'hôpital. Pas d'ambulance disponible. l téléphone au minibus pour le transport....