6 Septembre 2007
…Le brouillard devient plus épais et la Loire est presque inquiétante.
Trois figures de chats, crachant de l’eau, apparaissent : l’œuvre s’appelle « capitaine cat ». Les têtes sont fixées au sommet des mats d’un bateau coulé pendant la guerre.
Passage devant un autre bac, le dernier avant l’embouchure… La Loire est impressionnante, grise, envahie de reflets lunaires…
Au niveau du Pellerin, sur l’écluse, un bateau incurvé est en équilibre. Il est déformé et me fait penser « aux montres molles » de Dali.
On approche de la centrale de Cordemais. Les hautes cheminées se perdent dans le brouillard. Les bords de Loire, dans cette partie de l’estuaire ne sont pas souriant, c'est le moins que l'on puisse dire. Il s'en dégage parfois une atmosphère sinistre… Les oiseaux sont de plus en plus nombreux. Un vol passe au-dessus d’une maison abandonnée…