3 Septembre 2007
Les manifestations de l’Estuaire 2007, destinées à marquer l’entrée de Nantes, sur le plan commercial et artistique, dans le cercle des grandes métropoles européennes, se terminent. 700 000 spectateurs auraient suivis ces manifestations et le bilan semble mitigé. Certains initiatives semblent marquantes et sont appelées à durer. D’abord la revitalisation des friches industrielles laissées par l’abandon de la navale et des grands chantiers dans les années 70-80. La création d’un nouveau quartier dans une des plus belles zones de Nantes : l’île, ce qui est une belle façon de rappeler la vocation maritime de Nantes ! Le déplacement des activités de loisirs, en particulier des loisirs de nuit vers la pointe de l’île et le « hangar à bananes ». La création d’un pôle d’attraction autour des machines extraordinaires de la compagnie "Royal Deluxe », dans le site de l’ancienne fonderie.
Pour ceux qui connaissent Lisbonne, ce réinvestissement de l’île me fait penser à la mise en valeur des friches industrielles sur les bords du Tage, entreprise par les portugais à l’occasion de l’exposition universelle.
Les « mini évènements » artistiques développés autour de cet évènement majeur qu’est la transformation de Nantes, sont de valeurs inégales.
Pour en avoir une meilleure idée j’ai fait la descente de la Loire avec un bateau spécialement aménagé pour cela et qui passe devant chaque site.
Le bateau en lui-même est spectaculaire. Il est tout caparaçonné de miroirs qui lui donnent une superbe allure au soleil couchant.
Même par temps de brouillard il a l’air plutôt sympa. Il contraste, par sa fantaisie, avec l’escorteur « Maillé-Brézé » qui stationne sur le quai en face !
Dès le départ, l’on passe sous les anneaux de Buren qui ajoutent une touche artistique au quai un peu crade du hangar à Bananes.
La grande grue jaune, éclatante de couleur malgré le brouillard, rappelle fièrement à tous, que l’on n’était pas là, il y a quelques dizaines d'années, dans un lieu de plaisance, mais dans un lieu de travail. On y traitait du lourd, du massif !...
A la pointe de l’île, la grue grise se fond dans le brouillard. En route pour de nouvelles découvertes !...