Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
  le blog alain Barré

Un peu de poésie dans ce monde de brutes, un peu de réalité dans la poésie !

TUNISIE : de l’empire ottoman à la colonisation (1/5)

Quand la France s’est installée en ALGERIE (après la prise d’Alger en 1830), la TUNISIE était une régence de l’empire ottoman. P1090123-copie-1.JPG Se sentant menacé, le bey entreprit de moderniser son pays et, en particulier son armée. La corruption aidant, il réussit surtout à faire des dettes d’une telle ampleur qu’il mit le pays au bord de la banqueroute ! Les créanciers, italiens et français en particulier, imposèrent alors une tutelle financière à la Tunisie.

P1090133.JPG

La France ne semblait pas pressée de coloniser la Tunisie. Elle y fut incitée par les allemands et les anglais et surtout par les colons français en Algérie. Une incursion de pasteurs nomadisant entre les deux territoires (les Kroumirs), donna l’occasion au gouvernement de Jules FERRY d’occuper la Tunisie avec 30 000 soldats.

P1090139.JPG

Les italiens ne réagissant pas, la France imposa un protectorat au bey par le traité de Bardo (12 mai 1881). Si les Italiens, principaux concurrents de la France en Tunisie ne protestèrent pas, ce ne fut pas le cas de l’intraitable CLEMENCEAU qui considèra que cette intervention servait seulement ceux « qui veulent faire des affaires et gagner de l’argent à la bourse ». Il déposa une motion de censure pour enquêter sur les véritables causes de l’expédition. La droite déposa, elle aussi, une motion accusant le gouvernement « d’avoir trompé les chambres et le pays ». Jules FERRY fut obligé de démissionner.

P1090143.JPG

Les photos qui illustrent cette chronique sont celles des ghorfa du ksar de MEDENINE. Dans le sud tunisien, les ksour (pluriel de ksar) sont des greniers collectifs formés de cellules appelées ghorfa destinés à protéger les récoltes contre les pillards et les envahisseurs.

(à suivre...)

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article