25 Août 2014
Samedi 26 août, à 13 H : la population se rasemble sur le môle, sous la menace des mitrailleuses placées de chaque côté du quai et en face.
Les hommes sont séparés des femmes et des enfants. Il fait très chaud, le temps semble s'étirer? Tout à coup trois explosions retentissent, des pierres volent jusqu'au dessus du casino ! Des soldats font sauter à l'explosif, la maison du père Pollono et la pillent.
Les otages sont conduits à la Noëveillard, sauf le maire qui procède à la vérification des papiers d'identité.
Pendant ce temps, le photographe de Pornic, Rostislaw LOUKIANOFF, ancien officier russe d'origine ukrainienne et qui a déjà noué des liens avec le colonel Potiereyka, d'origiene ukrainienne lui aussi, lui demande d'intervenir.
Cet officier qui a compris que la guerre était terminée et qui envisage de se rendre à la résistance, intervient auprès de Meyer, le commandant de la place de Pornic qui se laisse fléchir.
Mais M Pollono père et ses deux fils sont toujours sous la menace d'être pendus !!
Dimanche 27 août : Le colonel Potiereyka intervient auprès du responsable allemand du Sud Loire qui lève les sanctions, fait libérer les Pollono et donne l'ordre aux troupes de Meyer de quitter la ville.
Le pire est évité, mais quelques jours plus tard, la poche se referme sur Pornic qui restera sous le joug de l'occupant 9 mois de plus que le reste de la France (idem pour les autres poches de Lorient, la Rochelle,...). Les "empochés" attendront " 3 jours après la capitulation du 8 mais 1945 pour recouvrer la liberté !...