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  le blog alain Barré

Un peu de poésie dans ce monde de brutes, un peu de réalité dans la poésie !

Bilan de l'année 2010 (1/2)

Le monde est en train de changer de bases ! Le capitalisme, inventé par l’occident il y a déjà plusieurs siècles, s’est vu approprié par les anciens pays du tiers-monde devenus « pays émergents » à l’occasion de la mondialisation, autre invention occidentale. Le taux de croissance dans ces pays est de 6,5% alors qu’il n’est que de 1,5% en Occident. Chine, Inde, Brésil sont en plein développement et sont relayés par d’autres dont on n’entend moins parler, mais tout aussi vigoureux : l’Indonésie, le Mexique, la Malaisie, l’Afrique du Sud, la Turquie… Le continent africain, dont on a pris l’habitude de ne parler qu’avec commisération et un certain mépris, atteint, pour sa part, une croissance de 5%.  Cette magnifique croissance est due à la vague libérale et capitaliste qui déferle, pour le meilleur et pour le pire, sur le monde  depuis la chute du communisme, fin des années 1980. Les « antimondialistes » occidentaux ont bien essayé de freiner ces changements qui les dépossédaient de leurs rêves (et de leurs positions intellectuelles dominantes), mais en vain.

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En Occident, on continue d’accuser le libéralisme (non sans quelques raisons) d'être à l'origine de tous les maux mais dans les pays émergents, c'est exactement le contraire et si la crise touche durement les économies occidentales elle booste celles de l'Asie, du Sud et de l'Amérique latine.

Obama aux USA, Sarkozy en France, accusent les banques d’en être à l’origine. C’est une façon habile de détourner la colère des populations sur un bouc émissaire. Les banques sont l’instrument rapace et souvent malhonnête de la crise, elles n’en sont pas la cause. La dérégulation a été initiée aux USA par le président Clinton avec l’abolition, en 1999, du Glass-Steagall Act autorisant la dérégulation bancaire et la financiarisation à outrance de l’économie. De cette façon (et en instituant des taux d’intérêt très bas), les autorités des USA ont maintenu un niveau de vie, artificiellement élevé dans leur pays. C'est-à-dire qu’ils ont vécu au-dessus de leurs moyens. Nous n’avons rien à leur envié, l’Europe a fait la même chose. Pour maintenir et même augmenter notre niveau de vie, depuis une trentaine d’années nous vivons - collectivement en tant qu'Etat et avec de grandes disparités entre les individus -  au-dessus de nos moyens, nous dépensons plus que ce que nous gagnons creusant une dette folle ! (à suivre...)

" Les temps changent..." comme chante Hugues Aufray reprenant une chanson de Bob Dylan...

 

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