21 Février 2014
Tana prend son essor au XVIIe siècle quand le roi y installe son palais et une garnison militaire.
La ville est installée sur les hauts plateaux, à plus de 1200m d'altitude. Son relief est accentué, alternant collines et vallée ou même anciens marais.
A partir de 1885, les colons français en font une capitale moderne. Ils créent de nouveaux quartiers sur des plans géométriques, aménent le chemin de fer, édifient une jolie gare, amènagent le lac Anosy à l'emplacement des marais.
Plus tard, sur l'emplacement du champ de manoeuvre, un grand stade municipal sera édifié.
Lors de l'indépendance, la ville prend le nom d'ANTANANARIVO que les habitants appellent familièrement "Tana".
Comme toutes ces grandes villes surpeuplées des pays en voie de développement, qui craquent aux coutures tant leur croissance est rapide, Tana grouille de monde, de vie, de voitures, de richesses (un petit nombre), de pauvreté (beaucoup)...
C'est le règne de la débrouillardise et même le mécano professionnel opère sur le trottoir !...
Comme partout à Mada, les marchés sont nombreux et encore plus les marchés à la sauvette qui sont interdits officiellement !...
Mais en ces temps troublés, l'insécurité est importante à Tana : vol à la tire, attaques, et surtout les pickpockets,... Le voyagiste, prudent nous confine dans un petit périmètre, nous empêchant de flâner dans les rues...
Sur les murs, on voit les affiches des 2 candidats encore en lice pour les présidentielles (fin novembre). Les résultats ont été promulgués mi-janvier. C'est Hery, le candidat du président de transition (auteur du coup d'état de 2009) qui a précipité son pays dans la misère, qui a été élu. Il dirige un cabinet d'expertise comptable d'une cinquantaine d'employés, en relation avec des entreprises internationales. Sera-t-il meilleur que ses prédécesseurs ?