20 Août 2007
Pour beaucoup d’entre nous la vie est le bien le plus précieux. Ce n’est pas le cas d’un certains nombre de personnes. Les kamikazes japonais mettaient le devoir envers leur patrie, l’honneur avant leur vie. Les terroristes qui se font exploser avec ceux qu’ils tuent, mettent leur idéal au-dessus de leur vie (ils le mettent aussi au-dessus de la vie des autres, y compris des victimes innocentes !). Les soldats, quand ils ne sont pas enrôlés de force, mettent leur vie en danger, pour la « solde » évidemment, mais pas seulement, par goût de l’aventure, du risque, de la gloire,…
D’une manière générale, les jeunes accordent moins de valeur à leur vie que les personnes plus âgées. Dans les enquêtes sur le bonheur, par exemple, les jeunes ont tendance à répondre qu’il s’agit de questions de vieux et que la question est secondaire pour eux !...
On peut remarquer aussi que, contre toute logique, ce ne sont pas des vieillards qui se font sauter avec des ceintures de bombes, mais des jeunes gens, essentiellement des hommes.
La guerre également est l’affaire des hommes plutôt que des femmes et plutôt des jeunes que des vieux. Deux chercheurs (Mesquida et Wiener) ont constaté que si le rapport entre les hommes de 15-29 ans et ceux dont l’âge est supérieur à 30 ans, dépasse 0,40 dans la population d’un pays ou d’une région, le risque d’agression collective (guerre, de conquête, guerres civiles, terrorisme, émeutes,…) augmente considérablement. L’histoire des 100 dernières années et les évènements d’aujourd’hui semblent leur donner raison. Ce facteur « âge » semble plus important dans le déclenchement d’un conflit que les autres explications se référant à l’inégale répartition des richesses ou à la pauvreté.
Quand on est jeune, on ne pense pas à la mort, on se sent immortel et l’on rêve de conquêtes, pacifiques ou non ! Il faut se faire une place au soleil et l’on est prêt à tous les sacrifices pour cela