Sartre : deuxième partie du téléfilm

La fin de la guerre d’Algérie, le début de la décolonisation… Comme d’habitude Sartre avait tout faux et Aron avait raison…De Gaulle allait bien accorder l’indépendance à l’Algérie ! Fallait-il soutenir les réseaux FLN en France comme son collègue Jeanson l’a fait, porter les valises de « l’impôt révolutionnaire », être complice des exécutions entre membres du FLN ?... Il était nécessaire que des voix se fassent entendre pour dénoncer la colonisation et pour soutenir l’indépendance algérienne, Sartre l’a fait, il me semble qu’il faut lui reconnaître cela. La décolonisation sonne le glas de ses illusions sur une révolution dont les forces viendraient du tiers-monde mais, l’espoir renaît quand Castro s’empare de Cuba.

L’actualité comprime le temps et Sartre serait déçu une fois de plus : aujourd’hui nous assistons à l’agonie du vieux dictateur barbu. Qui peut encore croire que la révolution cubaine a apporté le bonheur aux Cubains ?

Sartre, en définitive, aura été un grand naïf en politique. C’est ce que résume très bien sa maîtresse-guide-espionne lors de son séjour en Union soviétique : dans les rapports quotidiens qu'elle remet au KGB sur son hôte prestigieux, elle le décrit comme « curieux de tout et facile à abuser » : Dans un élan d’enthousiasme révolutionnaire, Sartre aurait écrit que les vaches soviétiques produisaient deux fois plus de lait que les vaches capitalistes ! Cela avait beaucoup fait rire le comité central ! Plus tard, plus tard… les vaches chinoises en feront autant. Aujourd’hui les vaches des intégristes musulmans vont sûrement les dépasser !...

Une seule constante dans la vie de Sartre : il aime les femmes et les femmes le lui rendent bien ! Peut-être aurait-il dû écrire des romans d’amour plutôt que « la critique de la raison dialectique » dont même les commentaires sont incompréhensibles : http://vadeker.club.fr/humanite/dialectique/sartre_dialectique.htm   ? Le dernier courrier qu’il envoie à sa maîtresse soviétique est touchant dans son apparente simplicité…