Rédigé par alainbarresfr@sfr.fr et publié depuis
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Quand je regarde les hommes de ce monde Paumés, complètement paumés, arpentant des chemins de poussière Sans comprendre ce qu'ils sont en train de faire Ni comment s'en sortir ?...
Combienont-ils connus de jours fastes dans leur vie ? Parents et amis ne sont près de nous qu'un court moment !
Je me dis que c'est un bonheur incomparable d'être pauvre
et tout simplement assis sous un arbre !
Vous qui ne vivez que dans l'instant présent, avides d'honneurs, de gloire ou d'argent, passez votre chemin, Han shan vous dit que les seuls biens incomparables et qui ne périssent pas, sont en vous et dans les relations que vous tissez. Pire, quand vous courrez en tout sens sous l'aiguillon de vos désirs, vous ne faites que vous éloigner du bonheur !...
En somme ce que Han Shan nous dit c'est de poser un peu notre cul par terre et notre gros cerveau à côté et de tout simplement regarder, être attentif à l'instant au lieu de le laisser passer, en somme, méditer quelques instants au lieu de courir comme des fous !... Han Shan, reviens, ils sont devenus fous !....
Je ne sais pas si Han Shan reviendra, mais ses mots, eux, vivront éternellement je pense, car en les partageant, en les transmettant encore et toujours, leur écho se réveillera chaque jour.<br />
La Beauté de Dame Nature nous entoure et nous émerveille la nuit, le jour...il suffit de poser son regard pour la distinguer, la percevoir, la ressentir pour comprendre qu'elle est notre miroir.
Ethéréa Nunes, je crois que l'esprit de Han Shan est toujours parmi nous, parfois étouffé par dix milles préoccupations plus ou moins utiles de la vie réelle, mais si l'on est attentif, si l'on écoute bien au fond de soi, on entend la voix émouvante, critique, impertinente, moqueuse, et pleine de compassion de Han Shan....