intervention de Macron à la télé, dimanche dernier

 L’orientation prise par le “One planet summit” convoquée par Macron le 12 décembre 2017 sur les enjeux climatiques a trouvé sa confirmation, dimanche dernier dans l’interview du chef de l’Etat. Cette orientation, même si elle a reçu l’appui de célébrités comme Bill Gates, Schwarzy et Di Caprio réussira-t-elle à surmonter le veto de Trump ? Entraînera-t-elle l’adhésion des pays en voie de développement pour qui l’environnement compte moins que la satisfactions des besoins essentiels de leurs populations ?

 Les oppositions en Europe, y compris en France, sont importantes. La finance était l’ennemie de l’ancien président, peut-elle être, selon le voeux du nouveau, l’amie de l’écologie ? Elle est l’outil le plus puissant du capitalisme qui est lui-même une formidable machine à produire. Le capitalisme n’a pas de morale, il est a-morale. Cela signifie qu’il se plie à ce que les hommes veulent en faire. S'ils veulent de l’écologie, il fait de l’écologie, s’ils ne veulent que de la production de masse au détriment de l’environnement, il le fait aussi. Mais s'il est vrai que la finance peut être un outil puissant au service de l'écologie, il ne faut pas oublier qu'elle est aussi une arme à double tranchant, difficile à contrôler et à réguler !....

Dimanche soir, le président a pris la précaution d’annoncer qu’une diminution notable du chômage n’interviendrait au mieux que dans les deux ans et qu’elle s’étalerait sur tout son quinquennat. L’opposition de gauche, (France Insoumise, PC,..) est affaiblie après son échec, mais celle de droite se met en ordre de bataille avec un nouveau chef, Wauquiez.
Les français ne sont pas hostiles comme le montre les sondages, mais, en réalité, nul ne sait combien de temps encore les citoyens les plus en peine pourront attendre une amélioration de leur situation ?...