29 Avril 2016
La vieille gauche conservatrice, celle qui ne s’est pas rendue compte que le mur de Berlin était tombé et que la mondialisation avait changé la donne, était dans la rue hier. Le virage social-libéral de Hollande, accentué par les prises de position de Valls-Macron, l’exaspère. Ses positions dans le monde politique, social, syndical et intellectuel sont remises en question et elle refuse de s’aligner comme l’on fait les autres gauches européennes. Il ne lui reste plus qu’une solution celle de l’outrance comme le montre le discours de Martinez s’alignant sur les positions des contestataires, au dernier congrès de la CGT.
C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre les violences de la manifestation d’hier. Moins de 200 000 manifestants mais 24 policiers blessés dont un grièvement, et un jeune blessé à Rennes. Le mot d’ordre des organisations responsables n’est évidemment pas de “casser” mais le discours général encourage, dans les faits, les “casseurs”.LA VIOLENCE est L'UNE DES COMPOSANTES DE LA NATURE HUMAINE et N'ATTEND qu'un ENCOURAGEMENT pour s'EXPRIMER. Elle est aussi “la continuation de la politique par d’autres moyens”.
On peut comprendre cette réaction de la gauche conservatrice qui rechigne à perde son ancienne position dominante, on peut lui conseiller, cependant, de ne pas trop jouer avec le feu !...
Le vrai problème est ailleurs, c’est la situation économique de la France avec plus de 10% de chômeurs dont 25% chez les moins de 25 ans. Cette gauche conservatrice a montré qu'elle sait manœuvrer, il lui arrive de mettre le doigt sur de vrais problèmes, mais elle n’a pas de solution réaliste à proposer !...