3 Avril 2015
En Inde on vit dans la rue. Malgré le bruit, la poussière, les rues sont pleines et, jour et nuit, débordent d'activité. Les petits commerces, les minuscules échoppes de toutes sortes, les temples, les restos, les bistrots, tout cela vit, avec intensité et une certaine confusion, sur les trottoirs, les ruelles et le moindre petit bout d'espace....
De la fenêtre de l'hôpital j'ai remarqué un petit restau qui a l'air très animé....
Le lendemain matin je m'y rends et je noue la conversation. On devient vite copains et je prends l'habitude de venir déguster de délicieux chapatis tout chauds !
C'est aussi l'Inde que j'aime, avec ses petits métiers, ses artisans habiles et communicatifs,...
D'emblée ils m'offrent un chapati bien garni. Je les filme. Tout le monde a sa place et accomplit sa tâche à la perfection : celui qui fait les boulettes, celui qui les aplatit, celui qui étale la pâte et la plie, celui qui cuit le chapati, celui qui le garnit.... Plus qu'un travail à la chaîne, un vrai ballet !....Voilà de quoi égayer les longues journées de l'hôpital....