8 Juillet 2010
Les symbolistes prennent le relais des préraphaëlites en France, d’abord en poésie (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé) puis ensuite en peinture, à partir des années 1870.
" La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent."
(Baudelaire, correspondances)
Tous cherchent à atteindre une réalité mystérieuse sinon mystique au-delà de l’apparence. Ils font pour cela beaucoup appel aux symboles, aux correspondances entre les sens et situent souvent leurs peintures dans une univers mythologique ou gothique teinté de mysticisme et d’ésotérisme et parfois de fantastique.
(Fernand KHNOPFF, Des caresses, Bruxelles)
En musique, l’opéra de WAGNER, inspiré de la légende celtique Tristan et Iseult, fait un triomphe et marque durablement les esprits. L’amour y est passionnel, grandiose et tragique et l’image de la femme est mystérieuse et inaccessible.