20 Mars 2006
A 8 heures ce matin, 5°, ciel bleu, pas un souffle d’air, un peu de brume sur la mer qui n’empêche pas de voir le phare du pilier dans le lointain…Oui, le printemps est évident. Certains, comme RIMBAUD, le voit plutôt révolutionnaire et vengeur comme dans ce poème, où il glorifie le printemps de la commune de 1871 et fustige l’ordre établi.
« Le printemps est évident, car Du cœur des propriétés vertes,
Le vol de Thiers et de Picard
Tient ses splendeurs grandes ouvertes...
La grand'ville a le pavé chaud
Malgré vos douches de pétrole
Et décidément, il nous faut
Vous secouer dans votre rôle… »
Pour en savoir plus sur ce poème, suivez le lien :
D’autres, comme Théophile GAUTIER, préfère contempler la beauté éternelle de la nature… à condition que les hommes ne l’abîment pas trop...déjà !
« Tandis qu’à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rie, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse les collerettes
Et cisèle les boutons d’or… »
Théophile GAUTIER
http://www.takatrouver.net/poesie/index.php?id=318
Chacun voit le printemps à sa porte… Je crois que je vais sortir faire un tour et je vous invite à en faire autant !