jeux vidéos et violence

L’assassin de Münich jouait à des jeux vidéos violents. Il n’en faut pas plus pour accuser ces jeux d’être la source de la violence. Il ne faut pas avoir lu les contes, les romans de tous temps y compris le premier “l’Iliade et l’Odyssée” et même la bible, le coran, la baghavad Gita pour affirmer cela !...

Ces jeux plaisent beaucoup aux adolescents, en particulier, à un âge où il faut affirmer sa virilité. Souvent ils le font d’une manière qui n’est pas subtile dans la mesure où ils se résument à de la bagarre et à sélectionner celui qui sera le plus fort. Mais ce ne sont pas les jeux qui créent la rivalité, ils sont plutôt le reflet de la nature humaine et de l’état de la société et de ses problèmes.

Parmi les nombreuses expérience psychologiques sur le sujet, on a constaté que des enfants occupés à des jeux violents avaient plus de réactions violentes dans les minutes qui suivaient, mais rien de probant, en particulier dans la durée.

Il est bien plus vraisemblable que les contes, les romans et, aujourd’hui les jeux, participent plutôt à la socialisation et au contrôle de l’agressivité propres aux êtres humains, particulièrement les hommes. Les jeux peuvent avoir une influence sur les personnalités fragiles, mais ils comptent sans doute pour peu de chose par rapport à l'attrait d'un état violent comme Daesh. La réalité est plus forte que l'imaginaire !

On peut regretter la surchenchère de violence dans les films, les fictions télé, les romans et les jeux car elle n’ajoute rien à la valeur des scénarios, mais cela est dû à la concurrence des médias qui cherchent à produire des récits qui captiveront le plus grand nombre de gens. Or il est beaucoup plus facile de faire couler des flots d’hémoglobine que de produire des traits de génie….

David contre >Goliath (Peter-Paul RUBENS)