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  le blog alain Barré

Un peu de poésie dans ce monde de brutes, un peu de réalité dans la poésie !

Pornic : prise d'otages du 26 août 1944

Récit de M. Marcel POLLONO pendant la nuit du 26 au 27 août lorsqu’il attend la mort, enfermé dans un blockhaus avec deux de ses fils
(Rapport daté de septembre 1944)
Jean-Michel Pollono, petit-fils de Marcel Pollono (photo Claudine Tramaux), Jean-Michel Pollono (Photo Daniel Peneau), Jean-Michel Pollono, et à droite, Martine Bernier Pollono et Gérard Pollono (photo Alain Sorin)
Jean-Michel Pollono, petit-fils de Marcel Pollono (photo Claudine Tramaux), Jean-Michel Pollono (Photo Daniel Peneau), Jean-Michel Pollono, et à droite, Martine Bernier Pollono et Gérard Pollono (photo Alain Sorin)
Jean-Michel Pollono, petit-fils de Marcel Pollono (photo Claudine Tramaux), Jean-Michel Pollono (Photo Daniel Peneau), Jean-Michel Pollono, et à droite, Martine Bernier Pollono et Gérard Pollono (photo Alain Sorin)

Jean-Michel Pollono, petit-fils de Marcel Pollono (photo Claudine Tramaux), Jean-Michel Pollono (Photo Daniel Peneau), Jean-Michel Pollono, et à droite, Martine Bernier Pollono et Gérard Pollono (photo Alain Sorin)

« …C’est alors que je demandai à être mis dans la même cellule que mes deux enfants, ce qui me fut accordé et j’allai les retrouver dans un blockhaus situé « Maison Arnaud », appartenant à monsieur Gilles Gaillard de NANTES ; Nous étions dans l’eau, environ à 7 ou 8 cm et il fallait de la lumière bien entendu, puisque nous étions à 4 ou 5 mètres sous terre. Il n’y avait pas 20 minutes que nous étions installés, si on peut dire, qu’on vint nous chercher pour nous remettre dans le même blockhaus où j’étais précédemment, mais dans le compartiment où se trouvaient les deux polonais qu’on avait fait sortir pour les fusiller. Mon émoi fut grand car je pensais que ce compartiment était réservé aux condamnés à mort et que nous n’en sortirions que pour être exécutés !

Décrire cette nuit, accompagné de mes deux fils, est inimaginable, surtout aux premières lueurs du jour. Aussitôt que nous entendions les bottes résonner sur le ciment, nous pensions que tout était fini.

Enfin la nuit s’acheva et le soleil… »

 

Thierry, acteur de l'Atelier Création Spectacles, lit le témoignage de Marcel Pollono (photo Daniel Peneau), puis photos de  : Claudine Tramaux, Alain Sense, Alain Sense
Thierry, acteur de l'Atelier Création Spectacles, lit le témoignage de Marcel Pollono (photo Daniel Peneau), puis photos de  : Claudine Tramaux, Alain Sense, Alain Sense
Thierry, acteur de l'Atelier Création Spectacles, lit le témoignage de Marcel Pollono (photo Daniel Peneau), puis photos de  : Claudine Tramaux, Alain Sense, Alain Sense
Thierry, acteur de l'Atelier Création Spectacles, lit le témoignage de Marcel Pollono (photo Daniel Peneau), puis photos de  : Claudine Tramaux, Alain Sense, Alain Sense

Thierry, acteur de l'Atelier Création Spectacles, lit le témoignage de Marcel Pollono (photo Daniel Peneau), puis photos de : Claudine Tramaux, Alain Sense, Alain Sense

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