Anish Kapoor est né à Bombay en 1954. Il est venu à Londres pour y continuer ses études et il est l’un des artistes plasticiens
le plus en vue aujourd’hui. Il réalise souvent des œuvres de grande ou de très grande taille, qui s’inspirent de la technologie occidentale et de la tradition indienne. L’une de ses œuvres a été
exposée au musée des beaux arts de Nantes à l’occasion de la fête de l’estuaire.
Les artistes plasticiens utilisent souvent des matériaux ou des procédés modernes. Leurs œuvres sont éphémères ou destinées à rester. Pour en savoir plus sur cette forme de l’art
moderne, visitez le lien de wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Plasticien
L’exposition est installée dans la Hausderkunst, un immense bâtiment néoclassique, construit sur les ordres d’Hitler. Le « style » du bâtiment est grandiloquent et destiné à en imposer. Il n’est pas sans rappeler le style stalinien. Comme quoi les dictatures puisent aux mêmes sources !
A l’entrée, un gardien repère mon appareil photo. Il m’explique quelque chose … je finis par comprendre que « l’on peut, bien sûr, prendre des photos et que l’on peut utiliser le flash si on le souhaite ». L’accueil au musée des beaux arts à Nantes me revient alors en mémoire :
- Est-ce que je peux prendre des photos sans flash ?
- Interdiction, il y a un copyright sur les œuvres. Déposez votre appareil au vestiaire !...
Le bloc de cire de 3 ou 4 m de haut qui était un peu à l’étroit à Nantes est à l’aise dans cette immense salle. Il lui faut la journée pour la traverser !
La forme jaune est spectaculaire : elle paraît convexe de loin et creuse quand on s’en approche…
Le « jardin indien » utilise des poudres qui évoquent les couleurs vives des épices : safran, piment,…
Ce qui amuse le plus les petits et les grands ce sont les miroirs à facettes ou déformants.
Il me semble qu’Anish Kapoor a tout simplement repris cette bonne vieille idée des miroirs déformants aux attractions traditionnelles des foires d’antan ? C’est plutôt réussi !
Après la visite nous allons déjeuner dans une brasserie près du Viktualienmarkt : der Pschorr. La bière dit-on, y est la
meilleure de München.
La salle est pleine comme d’habitude. Cela ne gène pas les clients qui continuent à entrer. Dès qu’une place est libre, on s’installe : un petit signe de la tête aux convives déjà présents,
un "grussgot" et l’on s’assoit sans plus de manière !