Nous traversons de nombreux villages des hauts plateaux sur la route de Tana. A chaque arrêt des vendeuses proposent sambos et autres beignets.
Les arrêts en rase campagne sont l'occasion d'admirer le paysage.
Près d'une fontaine improvisée, un casseur de cailloux s'est installé. À Mada, ce petit métier de survie est souvent pratiqué par des mères seules pour élever leur enfant. Il ne rapporte que 1 ou 2 € par jour ! Un article du journal de Diego Suarez est particulièrement éloquent sur ce sujet : link
Les villages ne sont pas très nombreux car la densité de population n'est que de 30 habitants au Km2 (en France : 64,3), mais on y voit souvent beaucoup de gens ou d'écoliers,...
Au bord de la route on remarque souvent des sacs blancs protégés par un bouchon d'herbe. Ils contiennent du charbon de bois, très utilisé à Mada et responsable d'une part importante de la désastreuse déforestation.
Lors d'une halte pour déjeuner, un petit groupe de musiciens locaux nous offre un spectacle.
Nous quittons ce village avec le sourire d'une charmante jeune fille !...
Fini, la belle tranquillité des villages des hauts plateaux. Nous arrivons dans les faubourgs de Tana...
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alain BARRE 05/02/2014 09:59
Aredius 05/02/2014 08:45