Après avoir fait quelques stations en train, sur la ligne Fianarantsoa- Manakara, nous terminons la dernière partie du voyage, la plus longue, en bus. Nous quittons les hauts plateaux - situés à 1000-1500 m d'altitude pour nous retrouver au niveau de la mer.
Du fait de la dénivellation, la ligne de chemin de fer traverse des lieux de plus en plus accidentés, les risques de panne sont élevés et c'est pour cela que notre guide à imaginer cette solution en deux temps.
Nous traversons encore de nombreux villages des hautes terres avant d'aborder la descente.
Lors d'une halte, je remarque deux variétés courantes d'araignées de Madagascar, de magnifiques néphiles. L'une est grise et noire, l'autre est plus colorée. Elles sont inoffensives pour l'homme (pas pour les moustiques !).
C'est chez cette espèce que l'on observe un dimorphisme sexuel extraordinaire : la femelle mesure une dizaine de cm et le mâle, à peine un demi cm !
En passant dans une ville, je remarque des stocks de sac de riz en provenance de l'Inde. Malgré l'omniprésence des rizières, l'île n'est pas autosuffisante !
La descente vers Manakara n'est sans doute pas aussi spectaculaire qu'en train, mais elle est tout de même impressionnante !
La végétation devient typiquement tropicale avec la plante emblêmatique de Madagascar : l'arbre du voyageur (ou ravinala).
Les maisons ne sont plus en briques, mais en bois : des cases légères, surélévées pour se protéger des inondations et des nombreux cyclones.
Nous rencontrons quelques troupeaux de zébus, gardés de près par deux gardiens (le vol de zébus est en recrudescence)
Les majestueux et plantureux litchis commencent à apparaître sur le bord des routes.
Nous sommes dans la région de Manakara. Encore quelques villages à traverser avant d'atteindre cette ville de 40 000 habitants située au bord du célèbre canal des Pangalanes.
Pour suivre les activités de l'association Coeur du monde à Madagascar : http://coeurdumonde.over-blog.com/
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sido 27/01/2014 20:07