5 Novembre 2007
La vraie vie commence quand on éteint la télé !
Une façon de dire qu’on ne peut se contenter de rêver sa vie mais qu’il faut la vivre. C'est-à-dire prendre des décisions, s’y tenir et les exécuter, les évaluer, vérifier si elles correspondent bien à nos objectifs, les réajuster et continuer ou changer d’orientation si nécessaire.
On ne peut se contenter de « vivre sa vie par procuration » comme dit le poète J J GOLDMAN : http://musique.ados.fr/Jean-Jacques-Goldman/La-Vie-Par-Procuration-t4332.html
« Le vent se lève !… il faut tenter de vivre ! » disait encore cet autre grand poète du siècle passé : Paul Valéry en des vers plus difficiles à lire que ceux de Goldman : http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cimeti%C3%A8re_marin
Tout cela pour exprimer que nous avons en nous la capacité d’agir, de faire des choix, de décider de l’orientation de notre vie,… Que l’on ne vit qu’une fois et qu’il ne faut pas attendre car la destinée ne repasse pas une seconde fois le plat !
Oui, mais quoi choisir pour être sûr de ne pas se tromper ?
Aucune garantie, pas d’assurance… Mais on peut observer ce que les autres font autour de nous, ce que l’humanité a produit, ses essais, ses erreurs, ses réussites… et essayer de choisir une voie….
L’erreur n’est pas en mal en soi (*), c’est une étape normale vers la réussite. La principale erreur c’est de rester toute sa vie sur la touche !...
On peut se contenter de suivre une voie déjà bien balisée : adhérer à une religion, un parti,… C’est une façon commune de faire quelque chose de sa vie. Contrairement à ce que l’on pense, elle ne préserve pas de l’erreur. Les religions et les idéologies ont fait suffisamment la preuve au cours de l’histoire de leurs aveuglements sanglants. Il faut reconnaître toutefois que les grandes religions (monothéistes ou non) ont souvent guidé leur troupeau de fidèles avec bonheur « dans cette vallée de larmes » !
La façon plus individuelle, plus personnelle d’aborder ce problème correspond à ce que l’on appelle la philosophie, la réflexion personnelle… L’approfondissement n’est jamais terminé. Il est indissociable de l’action. C’est lui qui me fait dire : « la vraie vie commence quand on éteint la télé !»
(*) Il vaut mieux toutefois que « la gomme s’use moins vite que le crayon ! », comme le dit un proverbe chinois.