3 Août 2007
Et l’on attend, en vain, un signe, un cri…
Peut-être sommes-nous seuls dans l’univers
Uniques représentants des êtres pensants ?
Dérisoires assemblages de poussières
Emplis d’espoir et de colère
Grossiers instincts, élans divins
Jetés dans l’univers sans boussole ni chemin ?
Et pourtant, nulle malédiction.
Nous ne sommes pas nés solitaires
Follement nous aimons, sans fin nous nous battons,
Ensemble nous restons
Sans cesser un instant de croire à la paix sur terre !...
Depuis peu, si peu de temps, c’était hier
Dégagés des torrents de matière
Nous avançons en titubant
Vers quels chaos vers quels mystères ?
Sans un bruit
Dans la nuit
La nappe des étoiles
Se tend comme une voile
Le ciel, dans son entier, luit, se gonfle et se déplie
Et l’on attend, en vain, un signe, un cri…