Autrefois les cochons ne finissaient pas leur vie à l'abattoir, mais dans une cour de ferme et l'on invitait toute la famille, y compris la famille élargie, pour cette joyeuse fête qui était synonyme de festin et de ripailles !...
Pierrot lève son grand couteau
Léon brandit son gros marteau…
Et pan ! le maillet s’est abattu !
En un clin d’œil le cochon est assommé, saigné, le poil passé au chalumeau…
Et tout le monde de s’affairer, les bassines de valser, les faitouts de sauter, les chaudrons de tourner !…
Pas une minute à perdre
C’est le jambon qu’il faut découper, les côtes qu’il faut trancher, les tripes qu’il faut détripailler et le sang qu’il faut baratter !…
Vaguement écœurés mais prodigieusement intéressés, nous les gamins, nous regardons tonton Léon et cousin Pierrot faire preuve de leur fabuleuse dextérité.
Notre attente ne reste pas longtemps vaine
Bientôt nous héritons de la bousine
Vessie encore toute dégoulinante de pisse
Que nous gonflons comme un ballon !
Elle couine en se vidant :
C’est l’âme du cochon
Qui s'envole en tire-bouchoin
Et pousse son dernier soupir en montant au ciel…
Ouais, ça on peut le dire
C’est une sacrée journée
La journée de la tuaison du cochon !
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Lasidonie 15/11/2006 19:52
OZENNE Brigitte 15/11/2006 12:33
alain barré 15/11/2006 16:37