29 Juin 2009
Quand les femmes jouaient leur pièce, elles jouaient également les rôles des hommes !
Quand les jeunes filles jouaient une « récréation musicale », leurs manches devaient descendre au moins jusqu'aux coudes et le port des chaussettes ou pour le moins des socquettes hautes était obligatoire !...
Pour une fille, si elle était vue avec un garçon, soit c'était en vue du mariage soit c'était « une fille perdue », une
putain (on disait plutôt, à l'époque, une "garce") !...
La liste de ce que l'on considère, à juste titre aujourd'hui, être des conneries serait longue. Nous nous en sommes sortis, nous avons évolué et nous continuerons d'évoluer et certaines de nos coutumes actuelles nous paraîtront être, dans vingt ans, des conneries !...C'est la vie normale.
Mais me direz-vous, pour les musulmans il n'en va pas de même, ils ne sont pas comme nous !...Tiens donc ! Je leur trouve beaucoup plus de ressemblances avec nous dans leurs attitudes envers les femmes, le pouvoir, la guerre que de différences... Il existe un fond commun de l'humanité que l'on retrouve dans toutes les cultures et des ressemblances plus fortes entre Jésus et Mahomet qu'entre Jésus et Bouddha.
Sans doute faut-il laisser le temps aux sociétés musulmanes (surtout campagnardes) qui ne sont pas encore rentrées dans le XXIe siècle, d'évoluer. Le radicalisme de certains n'est pas une tendance de fond. Il exploite la peur normale du changement. Des politiciens avides de pouvoir, essentiellement des hommes, utilisent cette peur pour se propulser aux premiers rangs. Leurs armes principales sont la manipulation et le terrorisme, ce dernier n'étant pas destiné qu'aux seuls occidentaux. Il tue d'abord des musulmans : chiites contre sunnites !
Comment la peur du changement pourrait-elle prendre une telle importance ? Les psychothérapeutes savent bien que lorsque leurs patients sont persuadés qu'ils doivent changer, rien n'est gagné ! Le patient sait ce qu'il faut faire et cela ne l'empêche pas d'avoir peur de quitter ses vieilles habitudes. Elles lui font mal mais elles lui sont familières ! Changer devient, pour lui, un angoissant saut dans l'inconnu !...
A titre d'exemple, je me souviens du jour où ma mère a osé porté un pantalon pour la première fois. Tremblante et déterminée, elle a fait un aller-retour dans la rue et elle ne l'a pas remis ensuite pendant 6 mois !... Aujourd'hui cela paraît incompréhensible aux jeunes filles et c'est même l'inverse, porter une jupe, qui est devenue l'audace suprême (voir le film avec Adjani) !
Ceci étant précisé, je maintiens qu'une loi n'est pas nécessaire pour interdire la burqa dans notre pays. Un simple arrêté municipal pourra être pris là où cela se montrera nécessaire et quand cela se montrera nécessaire. Le port de la burqa n'est justifié par rien en France (alors qu'il peut être encore utile à certaines femmes dans des pays musulmans). Il s'agit, à mon avis, d'une méprisable provocation islamiste qui ne mérite pas que la république sursaute ! Les islamistes sont des provocateurs et des manipulateurs avides de pouvoir. Ils sont la honte des diverses religions musulmanes et la grande majorité des musulmans le sait et le regrette.
Le port de la burqa n'est pas une décision des femmes, ce n'est pas plus une loi des dieux, c'est seulement une loi des mâles et c'est une honte pour eux !
Oui mais, me dit-on, ce sont les femmes qui réclament le port de la burqa ! (une interview à la télé d'une occidentale convertie).Il y a aussi des mères africaines, en France, réclamant l'excision pour leurs filles ! La même soumission à la coutume, à l'autorité est en jeu...Le « syndrome de Stockholm » et l'expérience de Milgram démontent ce mécanisme psychologique.
On peut changer, même si l'on n'y croit pas : « yes we can ! » a dit un personnage célèbre. J'ai reparlé, dans mon village natal, à des dames qui autrefois étaient horrifiées à l'idée de porter un pantalon. Leur attitude, aujourd'hui leur paraît incompréhensible... L'avenir n'est jamais écrit !