16 Mai 2006
Jacques parlait de la traite des noirs à NANTES dans sa chronique du jeudi 11 mai 2006, (vous pouvez la lire en suivant le lien : http://www.outremer44.org/lecodenoir.htm ou en cliquant sur « Jacques : poésie, littérature, réflexion au jour le jour », sous la rubrique lien). Il évoquait la plainte déposée auprès de l’amirauté, contre les esclaves qui faisaient du tapage nocturne sur les quais. Chose surprenante, il semble que les esclaves avaient le droit de vaquer dans les rues de Nantes ? j’aurais aimé en savoir plus. Il faudrait avoir pour cela accès aux documents de l’époque. En l’absence de plus de précision, jacques me communique un site particulièrement intéressant (« Mémoire de l’outre-mer »)où l’on trouve de nombreuses informations sur la traite des noirs et, en particulier, le code noir de Colbert. Sa lecture est édifiante : http://www.outremer44.org/lecodenoir.htm
Merci Jacques !
Les rapports Nord/Sud n'ont jamais été simples? Commencés sous l'impulsion civilisatrice de l'époque des Lumières, ils se sont poursuivis par l'occupation militaire, les conversions forcées, la traite des noirs et l'exploitation des ressources. Tout n'a pas été négatif mais les dégâts ont été importants même si l'excuse du colonialisme sert souvent à justifier le maintien au pouvoir de dirigeants incompétents et corrompus qui font le malheur de leurs propres pays.
"Mesdames et messieurs
Veuillez nous excuser
Mais à la suite d’un incident
Aussi regrettable que fâcheux
La machine s’est affolée
Le système s’est déréglé
Et toutes les affaires se sont mélangées
Si bien que l’on ne peut plus reconnaître où sont
Les nôtres et les vôtres
Les vôtres et les leurs
Les leurs et celles de bien d’autres…
Et l'on ne sait plus
Quoi est à qui, qui est à quoi
Ce qui est bien acquis ce qui est mal acquis
Quoi est à toi et te revient de droit
Une chose est certaine toutefois
Certains meurent de produire à la chaîne
Ce qu’ils ne mangent pas
Pendant que d’autres meurent de trop manger
Ce qu’ils ne produisent pas !