Le mouvement écologiste a perdu son âme quand il s’est mis à faire de la politique ! Il a alors viré de l’écologie, défense des découvertes et des recherches d’une science respectable et exigeante (comme toutes les sciences), à la recherche du pouvoir personnel pour quelques uns, au tapage publicitaire autosatisfait pour d’autres, aux révélations approximatives ou pire, aux contre vérités avérées, c'est-à-dire à l’écologisme. Le plus exécrable de tous ces soi-disant sauveurs de la planète est sûrement la multinationale du business vert « greenpeace », experte en coup de pub même au prix des pires mensonges. En France nous ne sommes pas mal lotis non plus et nos verts deviennent vite « verts » de rage quand il s’agit d’être bien placé sur une liste en vue des élections. La nature humaine serait-elle plus forte que la défense de la nature ? Ces remarques désabusées sur le rôle néfaste de quelques tristes sires n’empêchent pas que l’on puisse se sentir affecté par les exactions de prédateurs sans vergogne.
Verdure saccagée
Paysage effondré
Rivières pleines de cambouis
IMPITOYABLE COURSE AU PROFIT !
Interminables allées de béton
Hommes humiliés transformés en automatons
Au paradis des promoteurs
Les arbres ne reverdissent que les feuilles du malheur
Et les passants remplissent leurs poumons
De la fumée des gaz de combustion !
La panse rebondie
Le visage bouffi
Léchant son assiette pleine de chimie
Ah ! Il peut être fier, l’homme
Ce génie de la création
Roi de la société de consommation
Trônant au milieu d’un monceau de pacotilles
Et de misères que l’on maquille !
. . . . . . .
Nostalgie…
Quelle insoutenable nostalgie m’étreint le cœur
Au souvenir des herbes sauvages
Et des simples gens de mon village…
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