La traversée de la mer de Marmara en ferry-boat présente deux avantages : elle raccourcit la distance pour rejoindre Istanbul et elle permet de discuter avec les autres passagers, des turcs essentiellement.


Comme d’habitude, en Turquie, on ne perd jamais l’occasion de faire du commerce. Un marchand de petits pains ronds (simits) circule entre les véhicules avec tout ce qu'il faut dans sa trousse de première urgence pour lutter contre la petite faim traitresse qui vous prend par surprise et risquerait de ne plus vous lacher pendant l'énorme demi-heure que dure la traversée !
Pendant que je discute avec un Turc, émigré en Belgique où il travaille dans la bijouterie, j’admire le vol des mouettes (et des goélands). Elles sont partout aussi belles et insolentes ! Elles ne quittent pas le bateau de l’œil

Elles se livrent à de superbes acrobaties, glissando, virage sur l’aile, brusque retournement, looping…
…sans oublier la célèbre plumée du chef quand une subalterne a osé chiper la becquée réservée à la reine !

On approche de l’autre rive. Enfin on peut crier « terre, terre… ». Hmm… plutôt « immeubles…immeubles !... »

L’escadrille des oiseaux de mer nous abandonne (en attente du prochain bateau) non sans que la mouette en chef ait administrée une dernière royale plumée à la subalterne qui a osé lui chiper son déjeuner. Non, mais des fois, on n'est pas des sauvages !...

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