Le poète Ronsard écrivait cette ode en 1545 pour conquérir le cœur de la belle Cassandre :
"Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait éclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
N'a point perdu cette vesprée*
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil...."

(*vesprée du latin vesper=soir, prières de la fin d'après-midi ou du soir chez les catholiques)
Pour la petite histoire, Cassandre était la fille d'un banquier italien et Ronsard ne pouvait l'épouser car il était clerc et tonsuré. Il se consola en écrivant des sonnets pour Hélène, Marie... Avec son ami Joachim Du Bellay et quelques autres, il créa "la pléiade" destinée à illustrer la langue française. Pari réussi ! Aujourd'hui la collection "la Pléiade" existe toujours, on se souvient encore de Cassandre et il existe une superbe rose "Ronsard" !

Cadeau pour les confinés : c’était il y a deux ans, au mois d’avril 2018. On ne savait pas que ces jours-là étaient bénis des dieux ! On pouvait sortir comme on voulait ou rester chez soi si on le préférait. Le 23 avril le carnaval défilait dans les rues.
Des mois de travail et des milliers d’heures offertes par des bénévoles et tout le long du parcours des milliers de spectateurs !...
Nostalgie, mais pas de regrets, les beaux jours reviendront !...

Posséder un buffle était souvent la plus grande richesse d’un paysan chinois autrefois. Le poète Koa Ki, au VIIIème siècle a chanté avec affection les louanges du sien !

"Mon Buffle a de vieilles cornes jaunies,
mon buffle a la queue pelée
s'il est fatigué, il marche lentement,
s'il a faim,il sait que je sais qu'il a faim
La nuit, je dors à ses côtés et il me tient chaud
je suis un très vieil homme
et rien ne me tourmente,
sinon que le percepteur, pour payer mes impôts,
me prenne, un jour, mon vieux buffle et le mette en vente !..."
(extraits du poème "le buffle" de Kao Ki)

Pour mon  anniversaire
76 clochettes se sont mises
à tintinnabuler
couvrant de leur léger
tintamarre
les bruits inquiétants
qui arrivent de toutes parts

Pourtant pendant ce printemps
Porteur d’un avenir incertain
qui nous transforme en détenu 
La vie s’obstine et continue

Avec un courage accru
Plaçant chacun devant son destin
 

Bientôt elle reprendra son cours !
Comme avant
on va pouvoir revoir
la famille, les amis,
les petits enfants
qui ont grandi

Bientôt tout recommencera
et la vie sera belle !
Oui sans doute
bientôt la vie reprendra...
mais pas tout à fait comme avant !...
 

On voit souvent les hérons garde-boeufs accompagner les vaches et les chevaux aux champs, ce qui leur a donné leur nom.. Ils profitent ainsi des insectes que les sabots des ruminants soulèvent. 
S’ils passent une partie de leur temps au sol, par contre ils ne se sentent en sécurité qu’aux sommets de grands arbres pour construire leur nid. Celui-ci est fait de branchages assez grossiers, mais ils s’y sentent en sécurité. La situation est parfois instable et un coup de vent un peu plus fort fait tomber  un œuf bleu-verdâtre par dessus bord !
 

cadeau pour les confinés : Portmain, connu par tout le monde grâce à son célèbre cyprès abattu par une tempête l'an dernier, possède également une autre belle attraction : une pêcherie exposée à tous les vents, au pied de l'ancien cyprès !

Elle "résiste, résiste et prouve qu'elle existe" comme le chantait la regrettée France Gall : https://youtu.be/JvOuDdAYvcA

La période de confinement se prolonge. Elle est l’occasion d’aller fouiller dans la boîte à souvenirs. Dans la mienne j’ai retrouvé des poèmes de jeunesse. Ils parlent d’amour et de désamour évidemment. Je les ai limés, polis et je vous les livre. Imaginez que vous avez 18 ans et qu’ils vous sont destinés !...Un poème d’amour est un message personnel envoyé à tout le monde. j’espère qu’en ces temps emplis de gravité il vous mettra un peu de baume au cœur !...

Amour, ce lac de tendresse
Le berceau de la vie
Terrassé par le sort
Je me replonge en toi
Dans tes eaux maternelles

Tes diamants brillent
Dans les yeux des enfants
Tes rives sont éclaboussées de leurs rires

Tempêtes, éclairs s’y déchaînent également
Mais tu les désarmes d’un sourire…

Le “Palais des vents» à Jaïpur, dans le Rajasthan indien est un délire de Maharadja, un extraordinaire décor de théâtre, une façade de cinq étages (sans rien derrière !) garnie de fenêtres qui permettaient aux femmes du harem de contempler le spectacle de la rue sans se faire voir ni être vues !
L'endroit est bien choisie, dans une montée, et ces dames avaient tout le loisir de se distraire en contemplant le va-et-vient des grands seigneurs et du petit peuple qui porte l’Inde sur son dos. Maintenant les choses ont changé,mais il y a toujours des pauvres et des riches qui passent devant le somptueux Palais des Vents à Jaïpur, sauf peut-être ces jours-ci où le confinement de 1,3 milliards d’habitants a été prolongé jusqu’au 4 mai par le premier ministre indien, Narendra Modi, une gageure dans ce pays !...

Cadeau pour les confinés : C’était l’an dernier, un concert en rive de Loire au niveau de Saint-Brévin, avec un décor fabuleux en arrière-plan : le pont de Saint-Nazaire !...

Dans la série “la vie des roses n’est pas toujours rose”: premières roses de l’année, l’une en bouton, l’autre déjà bien formée !... Les roses ne peuvent rien contre un virus, mais elles sont bonnes pour le moral !
Bonne soirée à tous !