Biarritz n'attire pas que les retraités qui ont suffisamment d'argent pour s'offrir de belles villas ! Les jeunes sont très nombreux à venir pour une activité qui est née - pour ce qui concerne la France - sur la côte basque, avec l'essayiste scientifique Joël de Rosnay : le SURF !

cette séquence se déroule sur la "côte des Basques", l'une des plages des plus prisées par les surfeurs. La route qui la longe est en impasse et autorise un stationnement tout du long. Pour admirer le spectacle, on peut aussi s'installer au sommet de la falaise. Un long escalier qui serpente sur la pente raide, y mène.

Les amoureux de la glisse s'en donnent à coeur joie dans ce paysage magnifique !

La côte des basques est bornée sur un côté par la splendide "villa Belza", castelet baroque planté sur les rochers, face à la mer, et de l'autre (vers Bidart et Hendaye) par les montagnes de la côte espagnole.

L'air est pur, la mer est belle, les vagues sont puissantes, que demander de plus !

Mais il ne faut pas croire que le surf est une activité de tout repos. Avant de glisser comme un ange sur son petit nuage de mousse, il faut de multiples apprentissages, ramer avec les bras comme un galérien, se faire brasser sans ménagement dans les rouleaux et persévérer hiver comme été, dans une mer qui n'est pas toujours accueillante !

Et parfois, la récompense suprême est là : on se sent pousser des ailes de goëland qui joue avec les vagues...

Parfois, pour un manque infime de précision, un ajustement imparfait à la vague, on se retrouve en vrac dans le bouillon. Glorieuse incertitude du sport !

 Ne croyez pas que la Grande plage devant le casino de Biarritz soit tous les soirs baignées par les rayons dorés du soleil couchant ! Du jour au lendemain le temps peut changer et le ciel se couvrir de nuages lourds d'éclairs et de torrents de pluie !

Malgré le ciel qui menace, des jeunes sont assis, face à la mer, et discutent...

Des surfeurs, qui n'ont pas peur du mauvais temps, s'engouffrent dans l'escalier de la rue Gardères.

La plage est déserte... déserte, non ! Des chercheurs de pièces perdues et autres trésors en métal passent consciencieusement leurs poëles à frire sur le sable.

La place près du Casino est quasi déserte...

Et la porte d'entrée clignote en vain !....

On dirait une chanson de CABREL : HORS SAISON !

 Le soleil est entièrement couché sur la Grande plage de Biarritz. Quelques groupes de jeunes sont assis sur le sable et papotent entre eux...

Des passants se pressent vers l'escalier de la rue Gardères...

Le boulevard De Gaulle, qui longe la mer, est presque désert...

Dans les brasseries, après le boulot ou la plage que fait-on à Biarritz ? On regarde du rugby, bien sûr !

De la musique d'il y a 3000 ans apportée par un vent de sable !...

 Le coucher de soleil sur la Grande plage de Biarritz est souvent somptueux. C'est le cas ce soir en cette fin de journée d'arrière-saison.

Les rochers dressés face au casino, sont ornés de silhouettes de cormorans et goélands

La structure massive en béton du Casino devient presque élégante dans cette lumière dorée !

L'hôtel "classieux" de l'impérarice Eugénie, ferme la plage .

Le phare de la pointe saint Martin boucle l'arc magnifique de cette plage.

Les surfeurs essaient de repousser jusqu'à la nuit noire, leur dernière glisse !...

 le soleil se couche sur la grande plage, devant le Casino et l'hôtel de l'impératrice Eugénie. Il fait doux en cette arrière saison et la soirée est superbe !...

...mais quel est cet oiseau bizarre avec un bec noir, au bord de l'eau ?...

Il fait partie de l'espèce "paparazzi officialis", c'est à dire un photographe chargé officiellement de photographier des mariés !

L'idée est superbe et la lumière est magnifique !

Le paparazzi officialis prend ses sujets sous toutes les coutures.

Puis notre photographe a une idiée lumineuse : madame avance vers la mer et monsieur sort de l'onde et ils tombent dans les bras l'un de l'autre !..

Hélas ! Avant d'arriver au but, monsieur tombe dans l'eau !...

Malgré ce petit incident, bravo aux photographes pour son inventivité et voeux de bonheur pour les jeunes époux !

 Le "temps d'aimer la danse" à Biarritz offre de nombreuses activités en marge des représentations officielles. L'une d'entre elles m'a paru originale : une conférence-spectacle sur Henri IV et la danse.

A cette époque, la danse de cour est un moyen de rencontre entre damoiseaux et damoiselles à marier. De ce point de vue, les choses n'ont pas trop changé...

  C'était également l'occasion pour le "bon" roi Henri, cavaleur infatigable, de renouveler son cheptel de maîtresse !

Ces danses de la Renaissance, au temps d'Henri IV, mêlent des influences italiennes -plus bondissantes - au style français assez solennel.

Encore quelques siècle de plus et on arrive à un rock échevelé ! Damned !...

 Dimanche 21 octobre, Les concertinos de Pornic offraient au spectateur réunis dans la grande salle du Val-St-Martin un concert exceptionnel avec François-René Duchâble et le comédien Alain Carré.

Au programme : des morceaux de Chopin et Liszt entrecoupés par la lecture de lettres de Liszt adressées à George SAND, Henri Heine, Hector Berlioz,...

Duchâble est un pianiste virtuose qui après 30 ans d'une carrière internationale brillante a décicé d'arrêter de jouer dans les grandes salles. Trop de stress, trop de temps passé pour les autres et pas assez pour soi !... C'est avec ce sentiment de gagner la gloire mais de perdre le goût de sa vie que François-René Duchâble a dit stop !

Cette audace surprenante me l'avait rendu sympathique à l'époque. La découverte de son DVD (sorti en 2003) avait confirmé l'intérêt ainsi qu'un film inspiré, très librement, de son histoire : "Fauteuil d'orchestre".

Depuis cette époque, F R Duchâble et Alain Carré remplissent des salles qui n'ont pas de prestige international ou des lieux inattendus mais qui leur plaisent ! Ils sont libres et heureux et font le bonheur de nombreux spectateurs qui n'auraient jamais pensé pouvoir les voir et les entendre !...

Un vrai bonheur !...

 Les jeunes danseurs de Toulouse n'avaient pas fini de nous étonner. Ils ont terminé leur représentation par un ballet original, plein de charme et d'humour, composé par l'un des deux créateurs de la Compagnie : Matthew MADSEN.

Le ballet consiste en une mise en scène humoristique et décalée de diverses activités sportives.

Les sports défilent les uns après les autres, bien reconnaissables et superbement stylisés !

 On est loin de quelques ballets prétentieux dont je n'ai pas parlé ici, où les danseurs gesticulent, se tordent par terre comme un enfant qui pique sa crise sous prétexte de représenter la douleur ou leurs angoisses ou je ne sais trop quels tourments nombriliques ! L'art ne doit pas éviter de représenter le malheur, mais le malheur est à la portée de tout le monde et il ne doit pas s'y complaire. Comment la beauté émerge et triomphe malgré le malheur, comment la grâce nous touche dans notre misère....Voilà ce que j'appelle ART. Il doit nous aider à trouver la beauté qui est en nous, dans le monde et dans les autres et non pas chercher la merde et l'étaler comme font certains !

Voilà de jeunes danseurs qui ont de l'avenir et qui ont bien de la chance d'avoir des professeurs ce cette trempe !

Pour en savoir plus : http://jeunesdanseurs.free.fr/accueil.php

 L'amphithéâtre était comble pour voir la pièce de Jean-Luc ANNAIX : Battements de coeur pour duo de cordes !

Le thème  : Les deux cordes vocales d'un grincheux pour qui tout le monde est môche -y compris sa femme- mécontentes de ce qu'on leur fait dire, s'échappent ! 

Leur propriétaire en reste bouche bée et muet !

Elles ne reviendront que si l'affreux bonhomme change de comportement...

Ce thème, qui est presque une fable, est traité sous forme d'une comédie musicale, vive, enlevée, souvent gaie et magnifiquement interprétée par deux acteurs : Christine PEYSSENS et Fabrice REDOR.

Comme dans toutes les bonnes comédies musicales, les acteurs doivent savoir tout faire : jouer, chanter, danser, mimer. Ils le font à merveille ! "Ils ont plus d'une corde vocale à leur arc !" dixit Mimi.