
Un peu de poésie dans ce monde de brutes, un peu de réalité dans la poésie !
Ce jardin doit son nom énigmatique à un administrateur impérial qui a fui les honneurs officiels pour mettre en application cette maxime "« Cultiver son jardin et vendre sa récolte de légumes est la politique de l’homme humble. » Cette phrase a-t-elle inspirée également Voltaire qui fait dire à son Candide en guise de conclusion de ses périlleuses aventures "Cela est bien dit, mais il faut cultiver son jardin !"
La généalogie du père Noël est assez complexe. Son ancêtre le plus direct est un turc,
Nicolas, évêque de son état, qui vivait à Myre, près d’Antalya, au IVème siècle. Ce brave homme aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Il n’en fallait pas plus pour qu’il
devienne le saint protecteur des enfants.
Dans ses ancêtres on compte également un lutin nordique « Julenisse », qui apportait des cadeaux aux enfants pendant la fête du milieu de l’hiver. petit mais salutaire moyen - comme la bûche dans la cheminée - pour lutter contre la déprime des longues nuits et des jours sombres de l’hiver !
Un autre illustre ancêtre du père Noël est Gargantua (immortalisé par Rabelais), lui-même fils de Gargamelle et de
Grand gousier, une sorte de gros et bon garçon bâfreur et gaffeur, comme Obélix, dont la lignée remonte au dieu celte Gargan.
A la fin du XIX e siècle, les américains habillèrent le bonhomme pour l’hiver avec son célèbre manteau rouge et sa capuche ourlée de blanc et ils nous le revendirent en bons commerçants qu’ils étaient ! Les chrétiens opposèrent une maigre résistance, et comme ils distribuaient déjà quelques cadeaux à leurs enfants à cette date en l’honneur de la naissance de jésus, ils se laissèrent gagner par la mode venue des USA via la Turquie, l’Europe du nord et les dieux celtes, puis la mode s’étendit au monde entier !
En Chine, on fête aussi le père Noël (dans les villes), mais le
personnage qui pourrait se rapprocher le plus de lui dans les zones d’influence du bouddhisme, du taoïsme et du shintoïsme, est le bouddha rieur (BUDAI) ? Ventru, rigolard,
portant une besace (budai) toujours garnie - comme la hotte du père noël - il apporte bonheur et prospérité. On le trouve partout, y compris, et peut-être surtout, chez les
commerçants chinois aussi bien à Pékin qu’à Paris! La légende fait remonter l’existence du Budai à un moine chan (zen) dont tous les biens tenaient dans une besace et qui était
loufoque comme savaient l’être les moines zen de cette époque.
Il serait mort en prononçant que le « Maitreya (équivalent bouddhiste du messie) est présent sous des milliards de formes, il se montre constamment, mais personne ne le
reconnaît !... »
Bon gars ce Budai, il fait bien la paire avec notre Père noël- Santa-Klauss-Julenisse-Gargantua-Obelix, local ! Bon noël à tous !
Le peuple chinois
s'intéresse peu au sort des dissidents me semble-t-il, par contre les révoltes ponctuelles, contre l'injustice en particulier, sont nombreuses. Dans les deux cas ce sont les mêmes juges aux
ordres du parti qui sont en cause. Les changements viendront peut-être de là ?...