23 Décembre 2020
Après la défaite de Cholet le 17 octobre 1793, les vendéens traversent la Loire pour se rendre à Granville espérant rejoindre des renforts venus d’Angleterre, mais ils sont repoussés par les républicains. Ils refluent jusqu'au Mans où ils sont de nouveau battus et chassés jusqu’à Savenay où les républicains commandés par Westerman les massacrent sans pitié le 23 décembre 1793.
Les guerres de Vendée feront 150 000 morts sur une population de 800 000 habitants.
Le vainqueur écrivit triomphalement au Comité de Salut Public cette lettre abominable :
« Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé ».
Et Westerman ajouta : « Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire » Cette remarque est d'autant plus choquante que peu de temps auparavant, le général Bonchamps avait accordé la vie sauve à 5000 soldats républicains !...
Cette phrase horrible “ la pitié n’est pas révolutionnaire” sera appliquée à la lettre par de nombreux révolutionnaires dans de nombreux pays par la suite !